Être infirmière puéricultrice, c'est s'offrir unconnaître...
Et quand on creuse un peu, on découvre que peu de personnes savent qu'une puéricultrice est une infirmière spécialisée. Cela signifie qu'elle a déjà fait 3 années d'étude avant de se spécialiser pendant 1 an supplémentaire en pédiatrie.
Les gens confondent souvent avec les auxiliaires de puériculture (très beau métier au demeurant et également essentiel dans l'accompagnement des parents ou l'accueil de leurs enfants) qui n'ont absolument pas les mêmes décrets de compétence et champ d'application même si elles exercent souvent en complémentarité avec les puéricultrices.
Etre infirmière puéricultrice, c'est s'offrir un large choix d'exercice professionnel : à l'hôpital, en structure d'accueil du jeune enfant, en PMI (Protection Maternelle et Infantile), en libéral, en établissement scolaire, en tant que formatrice, dans la recherche...
Et pourtant, avec une mission identique : "Promouvoir la santé de l'enfant, de la naissance à l'adolescence, de le protéger et de contribuer à son développement optimal en favorisant son éveil, son autonomie et sa socialisation, en tenant compte de son environnement familial et social. " (Article 4311-13-code santé publique)
Les puéricultrices sont 21 385 en France, ce qui en fait la première spécialité infirmière (en nombre). Cependant, elles ne réussissent pas suffisamment à se faire reconnaître puisque la réglementation actuelle est peu contraignante pour exercer auprès de l'enfant : aucun pré-requis n'est demandé...
Cela semble invraisemblable lorsque l'on sait que dans le nouveau programme de formation (universitaire) des infirmières il n'y a plus de module de pédiatrie !
Une petite vidéo pour tout résumer ci-dessous :
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à aller visiter le site de l'ANPDE, l'association nationale des puéricultrices diplômées et des étudiants : www.anpde.asso.fr