Aujourd’hui, c’est le 31ème anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, qui a été instaurée pour venir en aide aux enfants les plus vulnérables partout dans le monde.
Le 20 novembre 1989, vingt pays ont ratifié la CIDE, texte novateur et fondateur de la reconnaissance de l’Enfant, dans son être, dans ses droits et dans ce que nous, adultes, devons lui apporter, quel qu’il soit et d’où qu’il vienne, sans discrimination aucune de couleur de peau, religion ou culture.
Ils sont actuellement 197 pays signataires et tous, hormis les Etats-Unis en ont ratifié la Convention.
Cette année, cette journée internationale des droits de l’enfant mérite qu’on y apporte encore plus d’attention que d’habitude, tant la situation actuelle des enfants dans le monde, mais également en France, a un goût un peu amer.
Le contexte sanitaire de ces derniers mois et le confinement ont aggravé les risques de violence, de précarité, les difficultés d’instruction, ont creusé d’avantage les inégalités sociales et ont demandé aux adultes beaucoup de ressources (qu’ils ne possédaient pas forcément) pour aider les enfants à vivre au moins pire cette situation exceptionnelle.
Certains parents n’avaient pas les clés pour y parvenir.
La prévention et l’information autour de tout ce qui touche à la parentalité sont donc essentiels pour les accompagner.
Guider les parents dans leur rôle en fonction de l'âge de l'enfant, leur expliquer leurs "devoirs" vis à vis de l'éducation de cet enfant, les sensibiliser à leur développement et leurs compétences en fonction de leur âge.
C'est alors l’occasion d’en profiter pour médiatiser et expliquer les VEO (violences éducatives ordinaires).
Je vous recommande d'ailleurs le livre de Fanny Vella "Et si on changeait d'angle" aux Editions Ailes&Graines (https://editions.ailesetgraines.com/produit/livre-et-si-on-changeait-dangle/)
Le port du masque, essentiel d’un point de vue sanitaire, ne doit pas non plus nous empêcher de réfléchir sur son impact auprès des enfants et particulièrement des plus petits dont l’observation du visage (dans son entier) conditionne les apprentissages dont ceux des émotions et de la socialisation.
Il nous faut donc nous adapter mais cela doit nous obliger aussi à remettre en question nos pratiques auprès des enfants et à nous dépasser pour conserver des interactions et un accompagnement de qualité.
Enfin, ne laissons pas la peur nous envahir et les protocoles s’appliquer bêtement sans prendre le temps d'y réfléchir de façon posée : comment accepter une restriction ou un choix dans la présence des 2 parents auprès de leur bébé hospitalisé ?!?
L'association SOS Préma (www.sosprema.com) continue de se battre au quotidien depuis le 1er confinement du mois de mars pour laisser les services qui accueillent les prématurés ouverts aux 2 parents sans restriction.
Nos enfants sont les adultes de demain, prenons en soin !
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