Dans une semaine, ce sera le matin de Noël…
Les enfants décomptent avec beaucoup d’excitation les derniers jours du calendrier qui les séparent du 25 mais c’est aussi le cas pour beaucoup de parents de bébés nés trop en avance.
La période de l’Avent, puis le réveillon et le jour de Noël sont des moments très particuliers pour beaucoup de familles qui vivent l’hospitalisation d’un bébé prématuré.
Une immense espérance de pouvoir être à la maison avec bébé ce jour-là comme le plus merveilleux des cadeaux.
Mais du coup, le début d’une course contre la montre qui s’enclenche dès les premières semaines de décembre, avec beaucoup de déception lorsque l’autonomie alimentaire ou respiratoire tarde à venir.
« Il ne reste plus que ça pour qu’on sorte, s’il te plaît, bois ta quantité ! Il ne manque que 300g pour atteindre le poids attendu… Il ne faut plus que tu fasses de brady pour qu’on enlève le scope… »
Noël comme un symbole, mais aussi comme une date butoir qui provoque beaucoup de stress et de pression.
Et pour tous ceux qui ne passeront pas les fêtes à la maison avec leur bébé, il y a cette question d’organisation parallèle.
Comment ne pas être toute la journée à l’hôpital ce jour-là ?
Et en même temps, comment ne pas se joindre au reste de la famille ou faire comme d’habitude pour les autres enfants ?
A chacun de trouver sa « juste » place dans cette situation particulière. Celle qui nous convient le mieux et non pas celle qu’on attend de nous.
A Noël, dans les services, l’ambiance est toujours festive et joyeuse car les soignants aussi passent la journée à l’hôpital et cela permet de jolis moments partagés et de belles rencontres. J’en ai de très beaux souvenirs…
Et puis dites-vous que cette année, Noël est particulier pour tous, alors un peu plus, un peu moins, adaptons-nous en privilégiant tous les petits instants de bonheur que l’on peut créer.
Toutes mes pensées les plus tendres pour les parents concernés et leurs bébés.
