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  • Photo du rédacteurMarie

Journée de la Non Violence Educative

Aujourd’hui, c’est la journée de la non violences éducatives.


Connaissez-vous les VEO (Violences Educatives Ordinaires) ?

Elles ne se limitent pas à donner des fessées et à punir, définition bien trop réductrice d’un sujet tellement plus large et passionnant.


Les violences éducatives ordinaires, c’est profiter de son autorité parentale de façon inadaptée pour éduquer son enfant et lui transmettre des messages.

(Et c’est puni par la loi depuis le 10 juillet 2019).

Cela regroupe effectivement tous les gestes de violences (taper, secouer, tirer les cheveux, faire mal de façon générale) mais également les pratiques de chantage, d’humiliation, de menace, de culpabilisation, de dévalorisation…


L’idée n’est pas de faire de nos enfants des "enfants rois" puisque les limites et le cadre sont indispensables pour leur permettre de faire des acquisitions et de grandir sereinement de façon sécurisée.


Mais c’est d’apprendre à les accompagner avec bienveillance pour leur transmettre nos valeurs et nos règles, en les guidant, en expliquant et en s’adaptant à leur capacité de compréhension suivant leur âge.

« Éduquer » aujourd’hui ne doit plus rimer avec « dresser ».


Je trouve ça très important d’en parler et de sensibiliser les parents car malgré de nombreux progrès j’entends encore beaucoup d’idées reçues circuler (le fameux bébé capricieux qui mène ses parents par le bout du nez).


Heureusement, depuis plus de 10 ans maintenant, des gens comme Isabelle Filliozat ou Catherine Gueguen nous expliquent le fonctionnement du cerveau de l’enfant en nous faisant découvrir les neurosciences et en nous apportant des pistes.


Crier ne sert à rien, cela génère du cortisol, hormone du stress délétère pour le bon développement du cerveau.

L’enfant « ne fait pas exprès », il réagit en fonction de ses capacités et de son immaturité cérébrale.

Et surtout, dès la naissance, beaucoup d’apprentissages se font grâce aux neurones miroirs, c’est-à-dire par imitation (si vous trouvez que votre enfant ne communique qu’en criant, tenter d’observer votre façon de lui parler…).


Apprendre à communiquer avec son enfant, ça commence dès qu’il est bébé.

Changeons notre regard (le formidable livre de Fanny Vella, Et si on changeait d'angle) pour prendre du recul et faire évoluer nos pratiques.



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