Certains bébés pleurent beaucoup plus que d'autres et c'est une réalité très culpabilisante pour leurs parents qui se sentent d'une part très impuissants face à ces pleurs mais surtout incompétents dans leur rôle tout récent de parent car ils ne réussissent pas à calmer et apaiser leur nouveau-né.
En tant que soignant de la périnatalité, nous sommes très souvent confrontés aux questions abordant les pleurs et lorsque ce n'est pas le cas, cela fait partie de notre rôle d'en parler, d'expliquer et de faire de la prévention pour éviter d'éventuels cas de bébés secoués.
Les pleurs mélangés à un manque de sommeil récurrent et prolongé font un cocktail explosif qui peut aboutir à un geste d'énervement irréparable. Tout le monde est concerné, sans distinction économique et sociale ou culturelle.
Il faut donc rester vigilant en ce qui concerne les pleurs lorsque l'on est professionnels et cependant, nous nous retrouvons souvent désarmés à notre tour lorsqu'après avoir parlé coliques, massages, portage, probiotiques, tisanes, homéopathie, ostéo, pleurs de décharge...nous n'avons toujours rien trouvé pour arranger la situation.
Merci donc aux investigateurs de cette étude suisse, qui ont pensé à faire un pas de côté pour réfléchir un peu plus sur la cause des pleurs du nouveau-né afin d'arrêter de les considérer comme inévitables...
Découvrir ces nouvelles pistes de réflexion comme l'hypersensibilité de certains bébés ne réglera pas les pleurs mais nous aidera, nous professionnels, à guider les parents, leur expliquer la cause probable de ces pleurs et surtout les DÉCULPABILISER et valoriser leurs compétences de parents en cours d'élaboration.
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